CITATION DE LA SEMAINE (Sem 37)

‘‘L’histoire, pas plus que la nature, ne peut nous indiquer ce qu’il faut faire. C’est nous qui y apportons un but et un sens. Les hommes ne sont pas égaux, mais nous pouvons décider de combattre pour l’égalité des droits. Nos institutions sociales ne sont pas rationnelles, mais nous pouvons décider de les rendre plus rationnelles. Lorsque nous aurons cessé d’attendre de l’histoire un jugement et une justification, nous arriverons peut-être à exercer sur le pouvoir un contrôle efficace.’’


Karl Popper
in La Société ouverte et ses ennemis (1962)

Karl Raimund Popper (28 juillet 1902 à Vienne, Autriche - 17 septembre 1994 à Londres Royaume-Uni)

Karl Popper est l'un des philosophes des sciences les plus influents du XXe siècle.

Il démarra sa vie active comme apprenti ébéniste.

Puis il étudia à l'Université de Vienne. Il adhère un temps au Parti social-démocrate d'Autriche (à l'époque marxiste). Il devint enseignant de mathématiques et physique au Lycée. Il côtoya le Cercle de Vienne (néopositiviste), qui le fit connaître, mais sans jamais y entrer. Sa pensée fut influencée par ses lectures de Frege, Tarski et Carnap.

En 1936, il donna des conférences en Grande-Bretagne, où il rencontra ses compatriotes Hayek et Gombrich. En 1937, il accepta une proposition de conférencier à Christchurch en Nouvelle-Zélande, où il passa la guerre.

Début 1946, il revint s'installer à Londres. Sur une proposition de Hayek, il devint professeur à la London School of Economics. Il y fonda en 1946 le département de logique et de méthodologie des sciences. Il participa également à de nombreux séminaires et conférences dans d'autres universités, notamment américaines.

Il était membre de la British Academy.

Le cœur de son argumentation est la preuve strictement logique qu'il est impossible de déterminer le futur.

Partant, toutes les théories s'appuyant sur une prophétie ou sur un prétendu cours de l'histoire sont invalides. Il critique ainsi particulièrement le marxisme qui ramène toute l'histoire connue à la lutte des classes. L'ouvrage est dédié « À la mémoire des innombrables hommes, femmes et enfants de toutes les convictions, nations ou races, qui furent victimes de la foi communiste ou fasciste en des Lois Inexorables du Destin de l’Histoire. »

Tout au long de sa carrière, Popper s'est attaché à prouver l'indéterminisme. Au système historiciste, Popper oppose une philosophie essentiellement fondée sur l'indéterminisme. Cette conception suit celle de son épistémologie, selon laquelle la connaissance progresse par essai/erreur (trial and error) : pour résoudre un problème donné, on propose plusieurs hypothèses/solutions qu'il s'agit de tester et on élimine celles qui aboutissent à une erreur.

Popper tire de cette conception une position politique : comme il est impossible de prédire le cours de l'histoire, il faut progresser petit à petit par essai/erreur, d'où une conception « fragmentaire » des sciences sociales (piecemeal social engineering) dans laquelle rien n'est joué d'avance. Au lieu de prévoir un plan d'ensemble pour réorganiser la société, il s'agit au contraire de procéder par petites touches, afin de pouvoir comprendre l'effet de telle ou telle mesure, et d'en corriger les inévitables conséquences inattendues.

L'œuvre de Popper ne se limite pas à l'épistémologie. Même s'il s'est toujours refusé à se présenter comme un philosophe politique, il n'en reste pas moins qu'il s'est beaucoup attardé sur la politique et notamment sur le fonctionnement de la démocratie.

Popper propose en effet une vision du monde dans laquelle la liberté de l'homme est fondamentale et doit être protégée. En particulier, dans sa critique du marxisme et de l'historicisme hégélien, il combat une conception du monde dans laquelle l'homme serait impuissant face à la marche de l'histoire. Popper soutient au contraire que les idées influencent le monde et l'histoire, et que l'homme, et en particulier les philosophes, ont une importante responsabilité.

Popper ne distingue que deux types de régimes politiques : la démocratie et la tyrannie.

Comme à son habitude, Popper n'attribue pas plus d'importance qu'il n'en faut aux mots ; on ne doit comprendre par ces deux termes que des repères terminologiques. Ainsi, ce n'est pas par l'étymologie que Popper va définir la démocratie, qui serait alors le "gouvernement du peuple".

La question classique depuis Platon "qui doit gouverner" est rejetée par Popper comme étant essentialiste. À ce problème, il propose d'en substituer un plus réaliste : "existe-t-il des formes de gouvernement qu'il nous faille rejeter pour des raisons morales ? Et inversement : existe-t-il des formes de gouvernement qui nous permettent de nous débarrasser d'un gouvernement ... ?"

Sera ainsi qualifié de démocratique un régime dans lequel les dirigeants peuvent être destitués par les dirigés sans effusion de sang. Tout autre gouvernement dans lequel la destitution des dirigeants ne peut passer que par la violence pourra être qualifié de tyrannique.

Il prit sa retraite d'enseignant en 1969 et mourut le 17 septembre 1994, sans avoir eu le temps de rédiger la préface de son dernier recueil de conférences "Toute vie est résolution de problèmes."

CITATION DE LA SEMAINE (Sem. 36)

‘‘Nous ne devons pas être ennemis. Bien que la passion ait pu avoir tendu nos liens d'affection, elle ne doit pas les rompre. Les cordes mystiques de la mémoire, s'étendant de chaque champ de bataille et de chaque tombe de patriote, jusqu'à chaque cœur vivant et chaque foyer partout dans ce pays immense, feront résonner encore le chœur de l'Union, une fois touchées encore, autant qu'elles le seront certainement par les meilleurs anges de notre nature.’’


Barack Obama, in Discours de victoire aux Elections presidentielles des USA au soir du 4 nov 2008.
Citant ici mot pour mot des phrases du discours prononcé par Abraham Lincoln lors de sa première investiture.

Barack Hussein Obama II, né le 4 août 1961 à Honolulu, Hawaii

‘‘Barack’’ signifie béni en arabe et en swahili.

Il est né le 4 août 1961 au centre médical de Kapiolani à Honolulu d’une mère américaine Stanley Ann Dunham (1942 - 1995) et d’un père Kenyan Barack Obama Sr. (1936-1982). Ses parents se sont rencontrés à Hawaii alors qu'ils étaient jeunes étudiants.

Il est un homme politique américain, sénateur démocrate de l'Illinois au Sénat des États-Unis depuis 2005.

Le 4 novembre 2008, il s'est assuré la victoire pour l'élection au poste de président des États-Unis.
Une fois élu par ces derniers le 15 décembre 2008, il doit entrer en fonction le 20 janvier 2009, devenant alors le 44e président des États-Unis et le premier afro-américain à accéder à la Maison Blanche en remportant une large majorité de grands électeurs.

Obama propose une réforme du système de santé américain permettant la mise en place, au niveau fédéral, d'une « assurance santé universelle » sans pour autant imposer une couverture santé obligatoire à l'exception des enfants.

Dans le contexte de la crise des subprimes et du poids des crédits, il souhaite protéger les citoyens américains contre les abus des prêts de toutes sortes. Il prévoit un plan de grands travaux publics sur dix ans, financés par le retrait des troupes combattantes d'Irak.

CITATION DE LA SEMAINE (Sem. 35)


“Nous pouvons choisir de rester sur le chemin qui nous a conduit à l’échec durant plusieurs années ou nous pouvons nous rassembler comme beaucoup de générations avant nous et forger un avenir où nous renouvelons la promesse qui est au cœur de l’idéal américain – Qu’ici est un endroit où tout le monde peut réussir s’il essaie vraiment’’

Barack Obama, in Change we can believe in, First Edition, 2008

Barack Hussein Obama II, né le 4 août 1961 à Honolulu, Hawaii

‘‘Barack’’ signifie béni en arabe et en swahili.

Il est né le 4 août 1961 au centre médical de Kapiolani à Honolulu d’une mère américaine Stanley Ann Dunham (1942 - 1995) et d’un père Kenyan Barack Obama Sr. (1936-1982). Ses parents se sont rencontrés à Hawaii alors qu'ils étaient jeunes étudiants.

Il est un homme politique américain, sénateur démocrate de l'Illinois au Sénat des États-Unis2005. depuis

Le 4 novembre 2008, il s'est assuré la victoire pour l'élection au poste de président des États-Unisgrands électeurs. Une fois élu par ces derniers le 15 décembre 2008, il doit entrer en fonction le 20 janvier 2009, devenant alors le 44e président des États-Unis et le premier afro-américain à accéder à la Maison Blanche. en remportant une large majorité de

Après le lycée, Barack Obama étudie deux ans au Collège occidental de Californie puis il entre à l'Université Columbia de New York. Il en sort diplômé en science politique et en relations internationales.

Barack Obama quitte Chicago en 1987 pour trois ans afin d'étudier le droit à la faculté de droit de Harvard (Harvard Law School) à Cambridge près de Boston dont il sera diplômé magna cum laude. En 1990, il y devient le premier afro-américain rédacteur en chef de la prestigieuse Harvard Law Review, élu face à 18 autres candidats.

En 1996, Barack Obama est élu au Sénat de l'État de l'Illinois dans la 13e circonscription, couvrant les quartiers sud de South Side à Chicago, comprenant le quartier de Hyde Park. Il préside la commission de santé publique quand les démocrates reprennent la majorité au Sénat local.

En 2000, il tente de se faire désigner aux primaires démocrates comme candidat à la Chambre des représentants des États-Unis mais il est battu avec 30 % des voix contre 61 % à Bobby Rush, le titulaire démocrate sortant et ancienne figure historique du Black Panther Party.

Barack Obama se fera aussi remarquer à l'échelle nationale en 2002 lorsqu'il refuse de cautionner les explications des néo-conservateurs au sujet d'une invasion nécessaire de l'Irak. Ce refus lui servira de référence tout au long de sa campagne pour l'investiture de l'élection présidentielle américaine de 2008 pour contrer ses adversaires.

En juillet 2004, il prononce un discours de la Convention démocrate de Boston désignant John Kerry comme candidat du parti à l'élection présidentielle. Il y fait l'apologie du rêve américain, de l'Amérique généreuse en les reliant à ses origines familiales. Il en appelle à l'unité de tous les Américains et dénonce les « errements » et l'« extrémisme » diviseur de l'administration de George W. Bush. Ce discours « The Audacity of Hope » repris dans la presse écrite et à la télévision fait connaître Barack Obama aux militants démocrates mais également à de nombreux Américains.

Barack Obama a prêté serment comme sénateur le 5 janvier 2005 devenant le seul homme de couleur à siéger au Sénat, et le cinquième de l'histoire.

Tout au long de l'année 2007, il a insisté sur le fait qu'il incarnait le changement et qu'il s'opposait à la politique partisane. Sa candidature enthousiasme une partie des électeurs indépendants et des jeunes. Il obtient le ralliement de nombreuses personnalités comme le sénateur John Kerry, les hommes d'affaires Warren Buffett et George Soros, les acteurs George Clooney, Matt Damon, Will Smith, Ben Affleck, Robert De Niro, les actrices Halle Berry, Sophia Bush et Scarlett Johansson, le rocker Bruce Springsteen, la chanteuse Nicole Scherzinger, le rappeur Nas, la romancière Toni Morrison ou l'animatrice de télévision Oprah Winfrey, personnalité extrêmement influente dans son pays, notamment au sein de la communauté afro-américaine. Le 21 avril 2008, il obtient également le soutien du cinéaste Michael Moore.

Le 7 juin 2008, Hillary Clinton « suspend » sa campagne à l'investiture démocrate et apporte son soutien à Barack Obama dans sa campagne présidentielle contre le républicain John McCain.

Obama est le premier afro-américain à briguer le poste de président pour le compte d'un parti majeur. Le 27 août, troisième jour de la Convention démocrate à Denver, il est officiellement investi par acclamation, ou roll call, lancées par la sénatrice Hillary Clinton.

Pour le financement des campagnes électorales, fortement encadrées par la législation américaine, Barack Obama se déclare partisan d'un système de financement public et a indiqué avant même sa déclaration de candidature qu'il financerait ainsi sa campagne présidentielle si son rival républicain faisait de même.

Cependant, en juin 2008, il décide de baser sa campagne sur la collecte de fonds privés, échappant ainsi à la limite de collecte imposée en cas de financement par les fonds publics. Il devient alors le premier candidat à se passer de ces fonds fédéraux depuis l'adoption par le Congrès des lois sur le financement des campagnes électorales, élaborées après le scandale du Watergate.

Au soir du 4 novembre 2008, il prononce devant plusieurs centaines de milliers de personnes son discours de victoire à Grant Park, dans la ville de Chicago, en Illinois. Après avoir remercié tous ses soutiens (famille, collaborateurs, électeurs), il évoque les enjeux majeurs de son mandat à venir ; en particulier les guerres d'Irak et d'Afghanistan et la crise économique. Les caméras de télévision s'attardent sur les larmes de Jesse Jackson et d'Oprah Winfrey.

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Pensée de Leader:

‘‘L’HISTOIRE DE LA RACE HUMAINE EST L’HISTOIRE D’HOMMES ET DE FEMMES QUI SE DONNENT A EUX-MEMES DES LIMITES.’’


Abraham MASLOW
, (1er avril 1908-8 juin 1970)

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Semaine 32
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