CITATION DE LA SEMAINE (Sem. 55)

‘‘Une chose n’est pas juste parce qu’elle est loi. Elle doit être loi parce qu’elle est juste.’’

Montesquieu in De l’esprit des lois.


Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu (18 janvier 1689 à la Brède, près de Bordeaux (Gironde) - 10 février 1755 à Paris)

Montesquieu est un moraliste, penseur politique, précurseur de la sociologie, philosophe et écrivain français des Lumières.

Montesquieu, avec entre autres John Locke, est l'un des penseurs de l'organisation politique et sociale sur lesquels les sociétés modernes s'appuient. Il a notamment travaillé sur la répartition des fonctions de l'État entre ses différentes composantes, appelée postérieurement « principe de séparation des pouvoirs ».

Sa grande contribution est d'avoir su exposer à ses contemporains deux modèles de liberté politique : la «liberté modérée» du régime monarchique et la «liberté extrême» incarnée par la Constitution d'Angleterre.

De 1700 à 1705, il étudie au collège de Juilly, près de Paris, chez des Oratoriens. Au sortir du collège, il se consacre au droit.


En 1708, il devient avocat au Parlement de Bordeaux, puis conseiller en 1714.


En 1715, épouse Jeanne de Lartigue, protestante.

Il publie, en 1720 , les Lettres persanes. Immense succès! Montesquieu séjourne en Angleterre de 1729 à 1731, la société anglaise va le choyer et il est présenté à la Cour.


En 1734, il publie les Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence. Décadence de Montesquieu, s'écrient certains !

C'est en 1748 que parait, à Genève, l'œuvre majeure de Montesquieu, De l'esprit des lois, écrite en une vingtaine d'années. Succès une fois de plus considérable : le livre s'arrache. Cet ouvrage sera mis à l'index.

Dans la fameuse satire citée ci-après, Montesquieu tourne en dérision l’esclavage. Mais par un étrange retour des choses, ce texte est à tort parfois interprété au premier degré :

Si j’avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves, voici ce que je dirais :

Les peuples d’Europe ayant exterminé ceux de l’Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l’Afrique pour s’en servir à défricher tant de terres.

Le sucre serait trop cher, si l’on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves.

Ceux dont il s’agit sont noirs depuis les pieds jusqu’à la tête ; et ils ont le nez si écrasé qu’il est presque impossible de les plaindre.

On ne peut se mettre dans l’esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout bonne, dans un corps tout noir.

Il est si naturel de penser que c’est la couleur qui constitue l’essence de l’humanité, que les peuples d’Asie qui font des eunuques, privent toujours les noirs du rapport qu’ils ont avec nous d’une façon plus marquée.

On peut juger de la couleur de la peau par celle des cheveux, qui, chez les Égyptiens, les meilleurs philosophes du monde, étaient d’une si grande conséquence qu’ils faisaient mourir tous les hommes roux qui leur tombaient entre les mains.

Une preuve que les nègres n’ont pas le sens commun, c’est qu’ils font plus de cas d’un collier de verre que de l’or, qui, chez des nations policées, est d’une si grande conséquence.

Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes ; parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens.

De petits esprits exagèrent trop l’injustice que l’on fait aux Africains. Car, si elle était telle qu’ils le disent, ne serait-il pas venu dans la tête des princes d’Europe, qui font entre eux tant de conventions inutiles, d’en faire une générale en faveur de la miséricorde et de la pitié ?

Montesquieu, De l’esprit des lois, XV, 5

Il est à ajouter à ses oeuvres : Pensées suivies de Spicilège, Laffont Col. Bouquins 1991.

Montesquieu est mort le 10 février 1755 à Paris.

CITATION DE LA SEMAINE (Sem. 54)

‘‘Il est d’usage, chez les hommes, de penser et dire : ‘‘beaucoup de gens sont esclaves parce qu’il y a un oppresseur ; alors haïssons l’oppresseur !’’ Mais il existe un petit nombre de plus en plus croissant de gens qui a tendance à renverser ce jugement et à dire : ‘‘un homme est oppresseur parce que beaucoup sont esclaves ; méprisons les esclaves.’’

La vérité est que oppresseur et esclaves sont des coopérateurs dans l'ignorance et, alors même qu'ils semblent faire du mal les uns aux autres, ils sont, en réalité, en train de se faire mal à eux-mêmes.

James Allen

James Allen (28 novembre 1864 à Leicester, Angleterre - 1912)

James Allen est écrivain et poète anglais. Il est l’auteur de nombreux ouvrages philosophiques mais ne connut pas un franc succès de son vivant.

Il est né à Leicester en 1864.

L'activité familiale fit faillite en l’espace de quelques années. En 1879, son père partit pour l'Amérique dans le but de se remettre à flot. Allen Père espérait s'installer aux Etats-Unis, mais il se fit voler et assassiner avant de pouvoir y faire venir sa famille.

James Allen avait alors quinze. La situation financière difficile qui s’ensuivit força James à quitter l'école et travailler en vue d’aider à subvenir aux besoins de la famille.

Il travailla pour plusieurs fabricants britanniques puis devint secrétaire privé, l’équivalent de l’assistant administratif de nos jours, d’une importante société anglaise jusqu'en 1902, date à laquelle il décida de se consacrer totalement à l'écriture.

Lui et son épouse Lilly L. Allen se retirèrent dans une petite résidence à Ilfracombe dans le Devon pour s’adonner à la méditation et à la contemplation.

Malheureusement, la carrière littéraire d'Allen fut courte. Elle ne dura que neuf ans, jusqu'à son décès en 1912. Au cours de cette période, il écrivit dix-neuf livres découlant d'un riche flot d'idées qui ont continué à vivre pour inspirer les générations futures.

Allen fut le grand-père de l'industrie du développement personnel.

Son petit livre comme il avait l’habitude de l’appeler ‘‘As A Man Thinketh’’ - L'Homme est le Reflet de Ses Pensées, a été publié et traduit dans cinq langues de nombreuses fois et a influencé des millions de personnes, parmi lesquelles de célèbres auteurs contemporains comme Norman Vincent Peale, Earl Nightingale, Tony Robbins et Dennis Waitley.

James Allen nous enseigne deux vérités essentielles : nous sommes aujourd'hui là où nos pensées nous ont conduits, et nous sommes les architectes – en bien comme en mal - de notre destinée.

Les œuvres de James Allen sont éminemment pratiques. Il n'écrivit jamais de théories, ni dans le seul but d'écrire et d'ajouter un nouveau livre à la longue liste des livres existants. Il transmettait un message vécu et écrivait des faits prouvés par sa propre pratique.

James Allen est mort à l'âge de 48 ans, bien avant de voir ses idées mises en application avec succès.

CITATION DE LA SEMAINE (Sem. 53)

‘‘Quand un homme peut à sa mort léguer de l’enthousiasme à ses enfants, il leur laisse un héritage d’une valeur inestimable.’’

Thomas Edison

Thomas Alva Edison (11 février 1847 à Milan, Ohio - 18 octobre 1931 à West Orange, New Jersey)

Surnommé « Le magicien de Menlo Park », est reconnu comme l'un des plus grands inventeurs américains.

Fondateur de General Electric, un des premiers empires industriels mondiaux, pionnier de l'électricité, diffuseur, popularisateur et perfectionneur de technologies d'avant garde, auto-proclamé inventeur du téléphone, du cinéma et de l'enregistrement du son, il n'hésita jamais à s'attribuer quantité d'inventions réalisées par d'autres, jusqu'à revendiquer le nombre record de 1093 brevets.

Il naît le 11 février 1847 à Milan dans l'Ohio. Il est cadet d'une famille modeste de sept enfants.

Son père Samuel Edison, est un touche-à-tout : brocanteur, épicier, agent immobilier, charpentier, etc. canadien d'origine néerlandaise. Sa mère Nancy Elliot Edison est ancienne institutricecanadienne d'origine écossaise.

En 1853, alors qu'il est âgé de 7 ans, sa famille s'installe à Port Huron dans le Michigan. Son professeur, le révérend Engle, le considère alors rapidement comme un hyperactif stupide car il est trop curieux, pose trop de questions et n'apprend pas rapidement.

Après 3 mois de cours, sa mère offusquée décide de l’enseigner elle-même. Il complète sa formation de base en parfait autodidacte en dévorant tous les livres de science de sa mère.

En 1857, âgé de 10 ans, Thomas possède déjà un vrai petit laboratoire de chimie dans le sous-sol de la maison de ses parents pour développer son intelligence pratique.

En 1859, âgé de 12 ans, Thomas devint vendeur de journaux, boissons, cigares, cigarettes, bonbons, dans le train de la « Grand Trunk Railway » qui fait l'aller-retour quotidien Port Huron-Detroit. Avec l'argent gagné, il s'achète une presse d'imprimerie d'occasion qu'il installe dans un wagon à bagage pour la rédaction et l'impression (durant les trajets) de son propre mini journal hebdomadaire « le Weekly Herald » tiré à 500 exemplaires.

Âgé de 13 ans, il attrape la scarlatine dont il ressort pratiquement sourd.

Ce handicap influencera fortement son comportement, sa carrière, l'orientation de ses travaux, son désir d'améliorer le sort de l'humanité, le motive pour plusieurs inventions et décuple son avidité pour la lecture en particulier des ouvrages de chimie, électricité, physique, mécanique etc.

En 1862, Thomas sauve héroïquement le bébé du chef de gare de Port Huron qui faillit se faire écraser par un train. Pour le remercier, l'officier accepte de lui apprendre l'alphabet morse et l'utilisation de son télégraphe durant 2 mois de formation. Cette nouvelle compétence-passion lui permet de trouver un emploi de télégraphiste à Memphis.

En 1866, âgé de 19 ans, il déménage à Toronto au Canada et trouve un emploi d'assistant-télégraphiste à la Western Union Company. Son travail consiste à retransmettre à Toronto les messages reçus à chaque heure. Il réalise alors sa première invention : il transforme son télégraphe en «transmetteur-récepteur duplex automatique de code Morse» capable de transmettre sur un même câble deux dépêches en sens inverse automatiquement sans intervention d'employé, et dépose son premier brevet.

Puis il revient en tant qu'opérateur itinérant de ville en ville dans tout l'est des États-Unis.

En 1868, âgé de 21 ans, expert en télégraphie, Thomas est embauché comme opérateur-télégraphiste de nuit à la Western Union Company de Boston et travaille en parallèle sur plusieurs projets d'inventions dont une Machine de comptage automatique de vote qui n'est pas retenue par le Congrès des États-Unis car jugée trop rapide...

Il va en déduire un de ses futurs grands principes de base : «Never invent something that people don't want» (ne jamais inventer quelque chose dont les gens ne veulent pas).

Il fonde puis revend 40 000 dollars sa première société « Edison Universal Stock Printer », où il développe et commercialise son télégraphe multiplexé automatique breveté pouvant transmettre et imprimer simultanément plusieurs cours de valeurs boursières.

En 1874, avec les 40 000 dollars précédemment récoltés, il fonde son propre empire industriel de « Menlo Park » doté de laboratoires de recherche à Newark dans le New Jersey près de New York. Il est précurseur de la recherche industrielle moderne appliquée avec 2 associés et une équipe de 60 chercheurs salariés (au lieu de chercheurs isolés), supervise jusqu'à 40 projets en même temps, et dépose jusqu'à 400 brevets par an. Il fabrique et commercialise les premiers téléscripteurs qui impriment à haute-vitesse.

En 1876, il entreprend de développer le téléphone mais Alexandre Graham Bell dépose son brevet de peu avant lui. Edison développe alors un microphone à cartouche de carbone qui améliore considérablement les capacités du téléphone de son concurrent.

En 1878, Thomas Edison se lie avec des hommes d'affaires parmi les plus riches de New York et fonde la « Edison Electric Light Company », qui deviendra en 1889 la « Edison General Electric Company », puis la General Electric en 1892.

Il aura de nombreuses inventions à son actif, notamment :

  • 1866 : le Télégraphe « transmetteur-receveur duplex automatique de code Morse »
  • 1868 : la Machine de comptage automatique de vote (non retenue par le Congrès des États-Unis)
  • 1869 : le Télégraphe multiplexé automatique
  • 1874 : le Téléscripteur qui imprime à haute-vitesse
  • 1876 : un Téléphone (brevet déposé de peu avant le sien par Alexandre Graham Bell)
  • 1876 : le Microphone pour les téléphones d'Alexandre Graham Bell
  • 1877 : le Phonographe
  • 1879 : l'Ampoule électrique
  • 1879 : l'Effet Edison mise en évidence de l'émission d'électrons à partir d'un filament chauffé
  • 1882 : la Centrale électrique de courant continu pour 1 200 lampes.
  • 1888 : la chaise électrique.
  • 1888 : le Kinétographe pour enregistrer des films et le Kinétoscope pour les visualiser.
  • 1893 : premiers studios de production de film de cinéma.
  • 1893 : « Kinetoscope Parlors » (premières salles précurseur du cinéma)
  • 1895 : la Lampe fluorescente à partir d'un tube à rayon X
  • 1903 : une Caméra (Universal Projecting Kinetoscope) (enregistrement de films très court)
  • 1913 : Kinetophone (Kinétographe+Kinéscope+Phonographe pour des films parlants)
  • 1915 : l'Accumulateur alcalin nickel-fer

En 1887, Edison s'installe à West Orange dans le New Jersey pour multiplier par 10 la taille de ses laboratoires de recherche sur un immense complexe industriel comportant 14 bâtiments dont 6 consacrés à la recherche et développement, une usine de fabrique d'ampoules, une centrale de production électrique, une bibliothèque et plus de 5 000 employés sur le site. Il déclare : « Je vais rendre l'électricité si bon marché que seuls les riches pourront se payer le luxe d'utiliser des bougies.»

En 1930, âgé de 82 ans, il mène un test de 17 000 plantes pour produire de la gomme synthétique.

Thomas Edison mourut à l'âge de 83 ans, le 18 octobre 1931, sur son site de West Orange dans le New Jersey, près de New York, alors qu'il poursuivait inlassablement ses travaux, après avoir déposé son dernier brevet un an plus tôt.

En tout, il déposa au cours de sa vie 1 093 brevets et employa plus de 35 000 personnes dans un empire industriel qui permit l'essor de l'électricité dans le monde entier.

Thomas Edison vivait dans son laboratoire et ne dormait que quatre heures par nuit. Et il disait être capable de travailler 48, voire 72 heures d'affilée.
free counters

Pensée de Leader:

‘‘L’HISTOIRE DE LA RACE HUMAINE EST L’HISTOIRE D’HOMMES ET DE FEMMES QUI SE DONNENT A EUX-MEMES DES LIMITES.’’


Abraham MASLOW
, (1er avril 1908-8 juin 1970)

Mettez à Profit Vos Pouvoirs

Saviez-vous que vous possédiez des capacités absolument fantastiques?

Découvrez-les.

Opportunités Pour Leaders

Intéressée Par le Business Sur Internet (e-Business)?

Ceci pourrait être l'occasion tant rêvée.

Il vous suffit de cliquer ici : Plateforme d'affiliation, <<==

L'affaire Du Moment



ou ==> Pour en Savoir Plus

Collection de Citations de la semaine

Semaine 32
''On ne se lave pas le visage avec un seul doigt."

Proverbe congolais