CITATION DE LA SEMAINE (Sem. 59): François Mitterrand



François Mitterrand
François Maurice Adrien Marie Mitterrand (né le 26 octobre 1916 à Jarnac (Charente) - 8 janvier 1996 à Paris)
Il est un homme d'État français, 4e président de la Ve République et 21e président de la République française du 21 mai 1981 au 17 mai 1995.
Il détient le record de longévité (14 ans) à la présidence de la République française.
Statue de F. Mitterrand à Lille, France
François Mitterrand est né le 26 octobre 1916 dans la ville charentaise de Jarnac. Issu d'une famille bourgeoise catholique et conservatrice de Charente. Son père, Joseph, était ingénieur de la Compagnie Paris Orléans, puis devint industriel vinaigrier et président de la fédération des syndicats de fabricants de vinaigre.
Sa mère, Yvonne Lorrain, est issue d'une famille républicaine, son père Jules Lorrain fut conseiller municipal de Jarnac à plusieurs reprises.
François grandit dans une famille assez fortunée, ayant l'électricité dès 1922. Il fréquente l'école communale de Jarnac avec son frère Robert jusqu'en 1925.
Cette année-là, François entre au collège Saint-Paul d'Angoulême pour entamer des études secondaires. C'est un élève modèle, quoique angoissé. Il se révèle excellent en histoire, en géographie, en latin et en instruction religieuse, et prend goût pour la littérature. Il devient membre de la JEC, structure étudiante de l'Action catholique. En 1933, un discours lui vaut de remporter le Championnat de l'Éloquence.
Il obtient son baccalauréat en 1934 et décide de faire des études de droit à la Faculté de Droit de Paris. À son arrivée à Paris, il s'installe au 104, rue de Vaugirard, où se trouve un foyer de pères maristes. Détail prémonitoire, le premier bâtiment qu'il visite à Paris est le Panthéon. En parallèle de la Faculté de Droit, il s'inscrit à l'École libre des sciences politiques.
En septembre 1939, à l'engagement de la France dans la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il termine ses études d'avocat à Paris, il est envoyé sur la ligne Maginot avec le grade de sergent chef, à proximité de Montmédy. La ligne Maginot qui apparait comme infranchissable. Cependant, pendant huit mois, aucune nouvelles des allemands jusqu'en mai 1940.
Le 14 juin 1940, le sergent Mitterrand est blessé à l'omoplate droite et après des soins rudimentaires qui lui évitent de perdre un bras, il est fait prisonnier par les allemands.
Après dix-huit mois dans les stalags de Ziegenhaim et de Schaala et deux tentatives infructueuses, il s'évade en décembre et rentre en France.
En janvier 1942, bien que recherché par les allemands en tant qu'évadé, il travaille à la Légion française des combattants et des volontaires de la révolution nationale en tant que contractuel du gouvernement de Vichy puis à partir de juin au Commissariat au reclassement des prisonniers de guerre où il est chargé des relations avec la presse et où il favorisera la fourniture de faux-papiers pour aider les évasions.
En juin 1942, il participe à des réunions au château de Montmaur où sont jetées les premières bases de son réseau de Résistance.
Le 15 octobre 1942, Mitterrand est reçu par le maréchal Pétain avec plusieurs responsables du Comité d'entraide aux prisonniers rapatriés de l'Allier.
C'est à partir de juin 1943 que François Mitterrand passe à la clandestinité, traqué par la Gestapo, le Sicherheitsdienst et la Milice.
En novembre 1943, il se rend à Londres puis à Alger où il rencontre le Général de Gaulle, le Général Giraud et Pierre Mendès-France.
À partir de Février 1944, François Mitterrand dirige en France le Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés qui unifie tous les réseaux de résistance de prisonniers de guerre.
En août 1944 Mitterrand participe à la libération de Paris où il s'empare du siège du Commissariat général aux Prisonniers de guerre. Il est nommé Secrétaire Général des Prisonniers et des Victimes de Guerre. Puis en Octobre 1944, après avoir épousé Danielle Gouze, il monte avec Jacques Foccart l'opération Viacarage dont l'objectif est la libération des camps de prisonniers et de concentration.
Avec Danielle Mitterrand (actuelle présidente de la fondation France Libertés fondée en 1986), il aura trois fils.
François Mitterrand aura une relation extra-conjugale avec Anne Pingeot avec qui il a eu une fille : Mazarine Pingeot, née le 18 décembre 1974, à Avignon, écrivaine.
En février 1946, François Mitterrand adhère à l’Union démocratique et socialiste de la Résistance (UDSR), qu'il préside ensuite de 1953 à 1965 et qui lui offre un premier laboratoire politique.
Le 10 novembre 1946, François Mitterrand est élu député de la Nièvre à la tête d'une liste « Unité et action républicaine », au programme anticommuniste.
En 1947 François Mitterrand devient le plus jeune ministre de France avec le portefeuille des Anciens Combattants dans le gouvernement du socialiste Paul Ramadier. Dans les années qui suivent, il détient plusieurs portefeuilles ministériels, dont ceux de l'Information, de la France d'outre-mer, et le ministère délégué au Conseil de l'Europe.
En mai 1948, parmi 800 délégués (dont Konrad Adenauer, Léon Blum, Winston Churchill, Harold Macmillan, Paul-Henri Spaak et Altiero Spinelli), il participe au Congrès de la Haye, à l'origine du Mouvement européen, auquel il adhère.
En 1949, il est élu conseiller général du Canton de Montsauche-les-Settons. Il est réélu en 1955, 1961, 1967 et 1973.
En 1952, François Mitterrand devient Ministre d'État sous le gouvernement d'Edgar Faure. Il prend en charge le dossier tunisien et esquisse un plan d'autonomie interne. Mais le gouvernement Faure est renversé six semaines seulement après sa formation. Les libéraux en matière coloniale (c'est-à-dire ceux qui refusent la répression systématique, et prônent l'égalité des droits entre colons et colonisés, puis l'autonomie, voire l'indépendance si elle est réclamée avec force par la population et un interlocuteur crédible) sont provisoirement écartés du pouvoir.
En 1954, il est nommé Ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Pierre Mendès France. Il est alors opposé à l'indépendance de l'Algérie. Ses tentatives de muter le gouverneur général Léonard et le directeur de la Mosquée de Paris, puis d'augmenter le SMIG d'Algérie, rencontrent l'hostilité des colons et de l'administration.
En 1956, il est nommé garde des Sceaux dans le gouvernement Guy Mollet. François Mitterrand participe aux travaux du gouvernement, qui accorde l'indépendance à la Tunisie et au Maroc, l'autonomie à l'Afrique noire.
Le 1er juin 1958, il refuse de voter la confiance à Charles de Gaulle, expliquant ainsi son vote : « Lorsque, le 10 septembre 1944, le général de Gaulle s’est présenté devant l’Assemblée consultative provisoire issue des combats de l’extérieur ou de la Résistance, il avait près de lui deux compagnons qui s’appelaient l’honneur et la patrie. Ses compagnons d’aujourd’hui, qu’il n’a sans doute pas choisis, mais qui l’ont suivi jusqu’ici, se nomment le coup de force et la sédition. […] En droit, le général de Gaulle tiendra ce soir ses pouvoirs de la représentation nationale ; en fait, il les détient déjà du coup de force. »
En septembre 1958, il appelle à voter non au référendum sur la Constitution, qui est néanmoins adoptée à une très large majorité, puis promulguée le 4 octobre 1958.
François Mitterrand est battu aux élections législatives le 30 novembre 1958.
En mars 1959, il est élu maire de Château-Chinon (il le reste jusqu'à mai 1981), et un mois plus tard sénateur de la Nièvre. Il s'inscrit au groupe de la Gauche démocratique.
Le 25 novembre 1962, Mitterrand retrouve son siège de député de la Nièvre et abandonne celui de sénateur.
Lors du référendum de 1962, il appelle à voter contre l'élection du président de la République au suffrage direct. Le oui l'emporte avec 62,25 % des suffrages exprimés (46,66 % des inscrits).
En 1964, il devient président du conseil général de la Nièvre. Il prend la tête de la Convention des institutions républicaines (CIR) et publie Le Coup d'État permanent, qui renforce sa position d'opposant de gauche à Charles de Gaulle.
En 1965, bien que représentant d'une petite formation politique (la CIR), il est le candidat unique de la gauche à l'élection présidentielle. Son résultat est inespéré (en seconde position avec une dizaine de millions de voix) tout comme celui du candidat centriste Jean Lecanuet (15 % des suffrages). François Mitterrand reçoit alors l'appui pour le second tour de toute la gauche mais aussi du centriste Jean Lecanuet, du conservateur modéré Paul Reynaud et d'une partie de l'extrême droite : Jean-Louis Tixier-Vignancour et des partisans de l'OAS.
Au soir du second tour, Mitterrand est battu avec le score de 45,51 % des suffrages contre 54,49 % au général de Gaulle.
Fort de ce résultat (personne ne pensait que de Gaulle pourrait perdre, ni même être mis en ballottage), il prend la tête de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS), qui regroupe la gauche non communiste (essentiellement la SFIO, le parti radical, la CIR et divers clubs). Il forme également le premier contre-gouvernement en France, en 1966, expérience qui ne dure qu'un an.
En juin 1971, lors du Congrès d'Épinay, la Convention des institutions républicaines fusionne du Parti socialiste (créé en 1969 en remplacement de la SFIO). François Mitterrand est élu premier secrétaire du PS, avec l'appui de l'aile gauche du parti, le CERES mené par Jean-Pierre Chevènement, et celui de deux puissantes fédérations, le Nord de Pierre Mauroy, les Bouches-du-Rhône de Gaston Defferre.
En juin 1972, il signe le Programme commun de gouvernement avec le Parti communiste de Georges Marchais et le Mouvement des radicaux de gauche de Robert Fabre.
Le 2 avril 1974 est annoncée la mort de Georges Pompidou, président de la République en exercice.
Le 19 mai 1974, candidat unique de la gauche à l'élection présidentielle, François Mitterrand perd face à Valéry Giscard d'Estaing avec 49,2 % des voix au second tour.
En janvier 1981, au congrès extraordinaire de Créteil, il est désigné comme candidat du PS et adopte les « 110 propositions pour la France » comme programme.
Le 24 avril 1981, au premier tour de l’élection présidentielle, François Mitterrand talonne le président sortant avec 25,85 % des voix contre 28 % pour Valéry Giscard d'Estaing. Jacques Chirac est troisième avec 18 % des suffrages.
Au soir du 10 mai 1981, François Mitterrand est élu président de la République avec 51,76 % des suffrages exprimés contre 48,24 % à Valéry Giscard d'Estaing.
Le 21 mai 1981, le septennat du nouveau président s'ouvre par une cérémonie au Panthéon. Puis il nomme son premier gouvernement dirigé par Pierre Mauroy.
Le lendemain, il dissout l'Assemblée nationale. Les élections qui suivent, les 14 et 21 juin 1981, lui donnent la majorité absolue au Parlement. Un deuxième gouvernement de Pierre Mauroy fait entrer quatre ministres communistes. De nombreuses réformes sociales sont alors adoptées.
Sur le plan économique, le septennat est marqué dans un premier temps par une vague de nationalisations (loi du 13 février 1982) et par une politique de maîtrise de l'inflation, infléchie vers l'austérité à partir du tournant de la rigueur, passage à une culture de gouvernement.
Le septennat s'achève en 1988 sous la première cohabitation de la Ve République.
Bien qu'il sache, depuis novembre 1981, qu'il est atteint d'un cancer de la prostate, il annonce sa candidature pour un second septennat le 22 mars 1988 au journal d'Antenne 2. L'information concernant ce cancer ne sera dévoilée que lors de son hospitalisation au Val-de-Grâce en septembre 1992.
Le 8 mai, François Mitterrand est réélu en emportant l'élection présidentielle contre Jacques Chirac avec 54 % des voix.
Le second septennat de François Mitterrand est marqué par l'instauration du RMI et de la CSG, les célébrations du bicentenaire de la Révolution, l'engagement dans la première guerre d'Irak, le référendum sur le traité de Maastricht mais aussi par les affaires politiques, la maladie du président, la révélation publique de l'existence de sa fille adultérine Mazarine Pingeot et les divulgations sur "sa jeunesse".
Il nomme Premier ministre Michel Rocard et dissout l’Assemblée nationale. Le groupe socialiste et apparentés remporte alors une majorité relative, les communistes refusent une alliance gouvernementale. Les gouvernements socialistes sont contraints à un jeu de bascule entre le groupe communiste et les éléments modérés de l'opposition, surtout l'Union du centre (UDC, groupe parlementaire autonome issu de l'UDF).
En mai 1991, il remplace Michel Rocard par Édith Cresson laquelle altère rapidement son image par des propos maladroits sur les Anglais (« des homosexuels ») et les Japonais (« des fourmis »). Sa remarque « La Bourse, j'en ai rien à cirer » effrita encore davantage sa crédibilité. Elle cède la place dix mois plus tard à Pierre Bérégovoy.
Le 1er mai 1993, Pierre Bérégovoy se suicide. Le 4 mai, lors de ses obsèques, François Mitterrand déclare : « Toutes les explications du monde ne justifieront pas qu'on ait pu livrer aux chiens l'honneur d'un homme, et finalement sa vie », visant les médias en général.
François Mitterrand ne peut empêcher la droite de remporter très largement les élections législatives en 1993 : le groupe socialiste et apparentés ne compte plus que 67 députés). Le président nomme alors Édouard Balladur à la tête du gouvernement : ce sera son dernier Premier ministre.
En mai 1995, François Mitterrand achève son second septennat et, le 31 décembre, écoute les vœux de son successeur en simple citoyen, comme il l'avait annoncé un an plus tôt. Il devient aussi membre de droit au conseil constitutionnel français mais il refuse d'y siéger.
Bilan de ses quatorze ans de mandat :
  • La peine de mort est abolie, notamment grâce à l'influence de Robert Badinter, alors ministre de la justice
  • La retraite est désormais prise à l'âge de soixante ans, au lieu de soixante-cinq ans depuis 1910
  • La libération des ondes (les radios "libres" fleurissent)
  • La cinquième semaine de congés payés est généralisée
  • Le revenu minimum d'insertion (RMI) est créé
  • L'impôt sur les grandes fortunes, remplacé depuis par l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) est instauré
  • Le salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) augmente
  • Les accords de Schengen sont signés
  • Le traité de Maastricht, qui ouvre la voie de l'adoption de l'euro, est signé par la France
  • Le chômage augmente
  • Le déficit budgétaire est en recrudescence
  • Édith Cresson devient la première femme en France à accéder au poste de Premier ministre
  • La Corse bénéficie d'un statut particulier
  • La libéralisation des mœurs s'accélère (l'homosexualité n'est plus un délit, tandis que le délit d'entrave à l'avortement est mis en place)
  • Le musée du Louvre et sa pyramide sont inaugurés.
Il meurt le 8 janvier 1996 de son cancer de la prostate dans son appartement de fonction du 9 avenue Frédéric Le Play à Paris, immeuble où réside également Anne Pingeot.
Ses obsèques, le 11 janvier 1996, donneront l'occasion d'apercevoir côte à côte ses deux familles, officielle et officieuse (tandis que se déroulait, au même moment, une messe en la cathédrale Notre-Dame de Paris).
François Mitterrand repose à Jarnac, Charente, dans le caveau familial.
Le 11 janvier 1996 est déclaré jour de deuil national.



CITATION DE LA SEMAINE (Sem. 58)

‘‘Car la vie n’est que le miroir du roi et de l’esclave, elle est seulement ce que nous sommes et ce que nous faisons ;

Donnez donc au monde le meilleur de ce que vous avez ;

Et ce meilleur reviendra à vous.’’

Robert Collier

Robert Collier (19 Avril 1885 – 1950) était écrivain de livre de développement personnel et animateur du courant de pensée métaphysique « nouvelle pensée » du 20e siècle.

Collier est né à St. Louis dans le Missouri. Il était le neveu du fondateur de la revue Collier's Weekly. Il était dans l’écriture, l’édition et la recherche toute sa carrière.

L’un de ses livres The Secret of the Ages fut vendu à plus de 300 000 exemplaires de son vivant.

Collier écrivait au sujet de psychologie pratique de l’abondance, du désir, de la foi, de la visualisation, l’action confiante et l’excellence personnelle.

Les Publications Robert Collier SA existent toujours grâce aux efforts de sa veuve et de sa descendance.

Les livres de Collier sont revenus récemment à l’avant scène car cités dans le film de métaphysique The Secret. De plus, ses livres ont connu beaucoup de succès avec le développement personnel et la « nouvelle pensée »

Après être tombé malade, Collier a été fascine par le pouvoir de l’esprit et de la façon de l’utiliser pour réussir dans tous les domaines.


CITATION DE LA SEMAINE (Sem. 57)


‘‘Soyons réalistes, exigeons l’impossible.’’
Ernesto Guevara dit Le Che ou Che Guevara


Che Guevara, 5 mars 1960,
Photo d'Alberto Korda.

Ernesto Guevara de la Serna (né le 14 juin 1928 à Rosario, Argentine, et exécuté le 9 octobre 1967 à La Higuera, Bolivie)
Ernesto Guevara plus connu sous le nom de Che Guevara ou Le Che est un révolutionnaire marxiste et homme politique d'Amérique latine, dirigeant de la guérilla internationaliste cubaine.

Sculpture du CheSculpture monumentale du Che sur la façade
du Ministère de l'Intérieur cubain, auparavant
ministère de l'industrie où il travaillait.

Alors qu'il est jeune étudiant en médecine, Guevara voyage à travers l'Amérique latine, ce qui le met en contact direct avec la pauvreté, dans laquelle beaucoup de gens vivent alors. Son expérience et ses observations pendant ces voyages l'amènent à la conclusion que les inégalités socio-économiques ne peuvent être changées que par la révolution. Il décide alors d'intensifier son étude du marxisme et de voyager au Guatemala afin d'apprendre des réformes entreprises par le président Jacobo Arbenz Guzmán, renversé quelques mois plus tard par un coup d’État appuyé par la CIA.
Peu après, Guevara rejoint le mouvement du 26 juillet, un groupe révolutionnaire dirigé par Fidel Castro. Après plus de deux ans de guérilla durant laquelle Guevara devient commandant, ce groupe prend le pouvoir à Cuba en renversant le dictateur Fulgencio Batista en 1959.
Dans les mois qui suivent, Guevara est désigné procureur d'un tribunal révolutionnaire qui exécute plus d'une centaine de policiers et militaires du régime précédent jugés coupables de crimes de guerre, puis il crée des camps de « travail et de rééducation ». Il occupe ensuite plusieurs postes importants dans le gouvernement cubain qui écarte les démocrates, réussissant à influencer le passage de Cuba à une économie socialiste intégrée politiquement dans le bloc communiste et échouant dans l'industrialisation du pays en tant que ministre. Guevara écrit pendant ce temps plusieurs ouvrages théoriques sur la révolution et la guérilla.
Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre et Che Guevara discutant à Cuba en 1960.
Sartre écrira plus tard que le Che était «l'être humain le plus complet de notre époque».
En 1965, après avoir dénoncé l'exploitation du tiers monde par les deux blocs de la guerre froide, il disparaît de la vie politique et quitte Cuba avec l'intention d'étendre la révolution. D'abord au Congo-Léopoldville, sans succès, puis en Bolivie où il est capturé et exécuté sommairement par l'armée bolivienne entraînée et guidée par la CIA.
Après sa mort, Che Guevara est devenu une icône pour les mouvements révolutionnaires marxistes du monde entier, mais demeure toujours l'objet de controverses entre historiens, notamment à cause de témoignages sur de possibles exécutions d'innocents.
La photo ci-dessous de Che Guevara par Alberto Korda est considérée comme l'une des plus célèbres au monde.

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Pensée de Leader:

‘‘L’HISTOIRE DE LA RACE HUMAINE EST L’HISTOIRE D’HOMMES ET DE FEMMES QUI SE DONNENT A EUX-MEMES DES LIMITES.’’


Abraham MASLOW
, (1er avril 1908-8 juin 1970)

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